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    La dysphasie est un trouble central lié à la communication verbale.

    Elle peut cibler plus particulièrement l'expression (dysphasie expressive), la compréhension (dysphasie de réception) ou les deux à la fois (dysphasie mixte).

    Ce trouble a des répercussions de longue durée sur la communication du sujet atteint, puisqu'il s'agit d'un trouble structurel de l'apprentissage du langage, d'une anomalie du développement du langage.

    Le mot dysphasie a été formé du préfixe dys signifiant: mauvais, erroné, difficile et du radical grec phasis signifiant: parole, langage. Étymologiquement, dysphasie veut dire "mauvais langage" et/ou "parole difficile".


    Plusieurs signes sont révélateurs de la dysphasie :

    Pendant la première année de sa vie, l’enfant est silencieux et il n’a pas d’activités d’échange (par exemple, pointer son index vers des objets pour les désigner).

    À 18 mois, il ne dit pas de mots qui ont une signification comme papa ou maman.

    À 24 mois, il ne dit pas de phrases significatives de deux à quatre mots.

    À 3 ans, seuls ses proches le comprennent car il a un langage inintelligible ou hors du contexte. Attention toutefois, cette caractéristique peut être liée à un simple retard de parole.

    Par la suite, divers troubles sont vécus par ces jeunes.

    Troubles de langage :

    Production verbale indistincte, discours peu structuré

    Manque de vocabulaire

    L’enfant ne pose pas de questions et il est incapable d’exprimer des demandes spécifiques contrairement aux autres jeunes.

    Il comprend la signification de surface d’un discours ou d’un texte, mais il a de la difficulté à comprendre le sens profond, les concepts abstraits ou la distinction entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas.

    Troubles scolaires :

    En classe, il a de la difficulté à comprendre les consignes.

    Il présente des troubles d’apprentissage en lecture, en écriture ou en mathématiques.

    Troubles de la perception du temps :

    Il se détache difficilement du moment présent.

    Il s’adapte difficilement aux changements dans la routine.

    Il présente un déficit lié au vocabulaire relatif au temps.

    Troubles cognitifs :

    Il développe peu de jeux symboliques

    Il est facilement distrait, peu attentif ou il bouge beaucoup.

    Troubles sociaux :

    Il vit des frustrations lorsqu’il cherche ses mots et qu’il n’y arrive pas.

    Il a aussi tendance à vivre de l’insécurité, à s’isoler, à réagir de façon démesurée et à avoir une faible estime de soi.

    Les enfants ne sont pas les seuls à être touchés. La dysphasie étant un trouble structurel, il est acquis depuis la naissance et reste tout au long de la vie.

    L'aphasie, parfois appelé mutisme dans le langage populaire, est une pathologie du système nerveux central, due à une lésion caractéristique d'une aire cérébrale.

    Le mot « aphasie » vient du grec « phasis » (parole) et signifie « sans parole ». Ce terme a été créé en 1864 par Armand Trousseau. Depuis cette époque, le mot a pris du sens, en désignant un trouble du langage affectant l'expression ou la compréhension du langage parlé ou écrit survenant en dehors de tout déficit sensoriel ou de dysfonctionnement de l'appareil phonatoire.

    La plupart des individus aphasiques n’ont pas perdu complètement l’usage de la parole. L’aphasie est, plus précisément, un trouble du langage qui peut présenter des différences considérables : certains patients ne montrent que des incertitudes légères, pour trouver leurs mots par exemple, alors que d’autres ont presque totalement perdu la faculté de s’exprimer par le langage, de comprendre ce qui leur est dit, de lire et/ou d’écrire, alors que d’autres facultés, comme la mémoire ou l’orientation, sont préservées[réf. nécessaire]. Il existe plusieurs sortes d’aphasie dans lesquelles ces diverses facultés peuvent être différemment diminuées.

    Description

    Il est question d'aphasie lorsqu'un individu a perdu totalement ou partiellement la capacité de communiquer par le langage, c'est-à-dire de parler et/ou de comprendre ce qui lui est dit. Les orthophonistes (spécialistes du langage) font une différence entre l'articulation, la parole et le langage : si un individu éprouve des difficultés pour prononcer des sons (quelle que soit leur place dans le mot), un trouble de l'articulation est alors diagnostiqué ; s'il éprouve des difficultés à combiner les sons pour faire des mots (ajouts, substitutions, altérations, omissions de sons en fonction de leur place dans le mot), il s'agira d'un trouble de la parole; s'il éprouve des difficultés à choisir ses mots, à les combiner pour faire des phrases ou même à comprendre leur sens, un problème de langage est plutôt diagnostiqué.

    L'aphasie est un trouble du langage auquel s'ajoutent souvent des difficultés de parole; elle entraîne des perturbations tant de l'expression que de la compréhension du langage. Plusieurs formes du langage peuvent être touchées: la conversation, la lecture, l'écriture, etc. Souvent l'aphasique n'arrive plus à nommer des objets, ne retrouve plus le nom des personnes qu'il connaît surtout lorsqu'il a la volonté de s'en souvenir (alors que ces mots ou ces noms peuvent réapparaitre par automatisme au cours du discours1); il se peut même qu'il ne puisse répondre clairement par oui ou non.

    L'aphasie est un trouble du langage acquis, c'est-à-dire qu'elle survient chez un individu qui avait auparavant un langage normal et se distingue donc des problèmes pouvant apparaître lors du développement du langage chez l'enfant (par exemple, une dyslexie développementale ou un bégaiement). Elle est susceptible d'affecter autant les femmes que les hommes[réf. Nécessaire].

    Causes

    Le cerveau se compose de deux parties, appelées hémisphères cérébraux. Chaque hémisphère contrôle diverses activités. Pour certaines d’entre elles, la participation des deux hémisphères est importante. Le contrôle du mouvement par le cerveau se fait de manière croisée (c'est la latéralisation), c’est-à-dire que l'hémisphère gauche du cerveau contrôle l'hémicorps droit tandis que l'hémisphère droit du cerveau contrôle l'hémicorps gauche. L’hémisphère gauche, dans la majorité de la population, est aussi responsable du langage (expression, compréhension, lecture et écriture), sauf pour certaines langues orientales et extrême-orientales, qui ont un autre mode de fonctionnement (chinois, japonais), et ceci étant dû au système de représentation graphique de la langue qui s'appuie plus sur une idée (idéogramme) que sur un fonctionnement du type un signe égale un phonéme[réf. nécessaire]. Plus spécifiquement, dans environ 90 à 95 % des cas de troubles du langage post-lésionnels (aphasies), le dommage est localisé dans l'hémisphère cérébral gauche. Les atteintes de l'hémisphère droit sont responsables des 5 à 10 % restants des cas d'aphasie.

    Les causes de l'aphasie peuvent impliquer un accident vasculaire cérébral (« attaque cérébrale ») : soit un vaisseau saigne et provoque une hémorragie, soit il se bouche et il s'agit alors d'une ischémie ; un traumatisme cranio-cérébral (lors d’accident de la route, d’une chute) ; un processus expansif (une tumeur cérébrale, par ex.) un processus dégénératif (maladie d'Alzheimer, Dégénérescence lobaire fronto-temporale, par ex.) ; une dysplasie du cortex cérébral (Anomalie du développement du cortex cérébral) ou une infection (encéphalite).

    Types

    Différents types d'aphasie résultent d'atteintes localisées dans des régions particulières du cerveau. Les types d’aphasies classiques les plus connus touchent approximativement la moitié des patients aphasiques.

    Symptômes

    Le manque du mot (ou aphasie lethologique2) : L'aphasique éprouve de la difficulté à trouver ses mots, un peu comme lorsque l'individu a le mot « sur le bout de la langue ». Il arrive parfois à donner un synonyme ou à décrire par une courte phrase ce qu'il cherche à nommer. Souvent, il n'arrive pas à trouver, il « démissionne » et laisse sa phrase inachevée. Il ne s'agit pas d'un trouble de la mémoire en tant que tel mais d'une difficulté à trouver le mot au bon moment. D'ailleurs, le mot cherché peut parfois être produit sans problème, quelque temps après, dans une autre situation.

    L'aphasique ne parle pas beaucoup. La quantité de mots produits est réduite ; il répond souvent aux questions par un « oui » ou un « non », il cherche ses mots et n'arrive pas toujours à faire des phrases. De même qu'il éprouve des difficultés à s'exprimer, il peut aussi éprouver des difficultés à écrire. Parfois, il lui est tout juste possible d'écrire son nom ou de recopier quelques lettres.

    La logorrhée, appelée plus communément "diarrhée verbale", peut être diagnostiquée chez les patients et se traduit par un besoin irrésistible de parler, sans pour autant que cela ait du sens, du fait des troubles de compréhension ou/et d'expression.

    Peuvent également être observé :

    Le trouble arthrique : La prononciation des sons est anormale ; elle peut être floue ou trop tonique. Habituellement, la personne qui a un trouble arthrique parle plus lentement. Il peut être parfois difficile de la comprendre parce que les sons ne sont pas articulés clairement ou sont déformés.

    Les paraphasies : 2 principales sortes que sont la paraphasie verbale (mot) et la paraphasie phonémique (son). Quand l'aphasique se trompe de mot (ex. : Passe-moi mes cigarettes - quand il veut dire lunettes) ou qu'il déplace les lettres dans un mot (ex. : culvitateur pour cultivateur), on dit qu'il fait des paraphasies.

    Le jargon : Il est question de " jargon " ou " jargonaphasie " quand l'aphasique déforme et confond les mots ou même en invente de nouveaux à tel point qu'il devient impossible de le comprendre.

    Stéréotypie : Parfois, un aphasique parle très peu et les seuls mots qu'il arrive à produire, quelle que soit la situation, sont toujours les mêmes (ex. : Mon Dieu, Mon Dieu ou ta, ta, ta). Même si quelqu'un de son entourage essaie de lui faire dire autre chose, ce sont toujours les mêmes mots ou syllabes qui reviennent.

    Trouble de compréhension : L'aphasique a de la difficulté à comprendre ce que les gens lui disent, même s'il entend bien. Certains aphasiques comprennent mieux les phrases courtes que les mots, d'autres interprètent mieux les mots isolés. Ces difficultés peuvent s'appliquer non seulement à ce qui est dit mais à ce qui est écrit: dans ce cas, l'aphasique n'arrive pas à comprendre le sens de ce qu'il lit.

     

     

     

     

     

     

    La dysgraphie est un trouble qui affecte l’écriture dans son tracé.

    Elle peut apparaître à l’école primaire ou plus tard à n’importe quel moment de la vie. Chez l’enfant ou l’adolescent elle est souvent à l’origine de l’échec scolaire. Chez l’adulte elle atteint la personnalité dans ce qu’elle a de plus intime, l’écriture, et peut entraîner de grandes difficultés tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle. Par contre, la dysgraphie, au même titre que la dyslexie, est reconnue comme handicap par les autorités scolaires de certains pays et peut donner lieu à la possibilité d'aménagements raisonnables comme la possibilité d’utiliser le tiers-temps lors des examens. Ces aides leur permettent d'atténuer leur handicap.

    Selon le neuropsychiatre français Julian de Ajuriaguerra, est dysgraphique « un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience » 1

    La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie

    Les causes de la dysgraphie sont diverses :

    ·      apprentissage insuffisant souvent doublé d’une mauvaise posture et d’une tenue de l’instrument déficiente,

    ·      problèmes liés à d’autres troubles (dyslexie en particulier),

    ·      handicap visuel ou auditif,

    ·      dystonie de fonction appelée aussi « crampe de l’écrivain »,

    ·      atteinte du geste graphique due à une pathologie (par exemple la maladie de Parkinson) ou à l’âge.

    ·      écriture de la main gauche (absence pendant longtemps de stylo pour gaucher)

    La classification retenue par Ajuriaguerra tient compte des éléments constitutifs de l'écriture et comprend 5 types de dysgraphies selon la présence :

    ·      de raideur et de tension,

    ·      du relâchement graphique,

    ·      d’impulsivité,

    ·      de maladresse,

    ·      de la recherche de précision aboutissant à la lenteur.

    Sandler en revanche distingue 4 types de dysgraphies à partir de la symptomatologie associée :

    ·      Les dysgraphies avec troubles linguistique et de la motricité fine

    ·      Les dysgraphies avec déficits visuo-spatiaux

    ·      Les dysgraphies avec troubles de l’attention et de la mémoire

    ·      Les dysgraphies avec troubles des mouvements séquentiels

                       Prise en charge des dysgraphies

    La graphothérapie traite la dysgraphie sous toutes ses formes Le graphothérapeute va travailler sur la décontraction du geste, la posture, la tenue de l’instrument, la forme des lettres, la motricité fine. Le but n’est pas de changer l’écriture de la personne mais de la réconcilier avec l’écrit en lui faisant trouver ou retrouver le plaisir d’écrire.

    La rééducation de la dysgraphie fait aussi partie intégrante de la nomenclature des orthophonistes, dont les prestations sont prises en charge par la sécurité sociale. Un enfant dysgraphique peut être pris en charge par un graphothérapeute, un rééducateur en écriture, un psychomotricien ou un pédopsychiatre.

     

     

    La dyspraxie est une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés, en l'absence de toute paralysie ou parésie des muscles impliqués dans le mouvement.

    Le sujet doit contrôler volontairement chacun de ses gestes, ce qui est très coûteux en attention, et rend la coordination des mouvements complexes de la vie courante extrêmement difficile, donc rarement obtenue. C'est une apraxie d'origine développementale.

    La dyspraxie est un handicap peu connu, qui concernerait pourtant 3 % à 6 % des enfants. Les trois quarts des enfants qui sont atteints de ce handicap ne seraient pas diagnostiqués. La dyspraxie passe souvent inaperçue car elle est invisible.Elle est parfois mise, à tort, sur le compte d'un retard intellectuel ou de la mauvaise volonté. Il existe de nombreux types de dyspraxies.

    Symptômes possibles

    ·      troubles du développement moteurs : maladresse, difficulté à exécuter des mouvements volontaires et coordonnés (marche, bicyclette, nage, jeux de balle, couper sa viande, s'habiller, se brosser les dents, nouer ses lacets)

    ·      dysgraphie : difficulté à écrire à la main et à automatiser l'écriture manuelle.

    ·      troubles oculaires (oculomoteurs): saccades et poursuite oculaire, fixation oculaire: difficultés à lire, à suivre sa ligne, à se repérer sur une page et à adopter une stratégie d'exploration de la page.

    ·      troubles de la parole : apraxie bucco-linguo-faciale, difficultés d'élocution

    ·      troubles orthophoniques (pseudo-dyslexie entrainée par la dyspraxie), difficultés du langage écrit

    ·      troubles logico-mathématiques : difficultés à poser des opérations en colonnes, à appréhender les faits mathématiques, problèmes de séquences, difficulté à se positionner dans le temps…

    Causes possibles

    La plupart des causes sont inconnues, mais l'on a remarqué que les dyspraxiques sont souvent des grands prématurés. Les autres causes sont encore floues. Les dyslexiques sont souvent atteints de dyspraxie.

    La dyspraxie peut être isolée. Il n'y a pas de cause génétique connue.

    La dyspraxie est souvent associée à la prématurité et elle est combinée avec un Trouble du déficit de l'attention dans plus de la moitié des cas, ou avec d'autres troubles des apprentissages (dyscalculie, dysorthographie,dysgraphie).

     

    La dyspraxie est un diagnostic d'exclusion: l'évaluation d'un médecin, souvent un spécialiste en neuropédiatrie ou pédiatre, est nécessaire pour éliminer les causes neurologiques (déficience motrice cérébrale, atteinte lésionnelle, ataxie), génétiques (syndrome de Sotos, syndrome de Turner ou autres), sensorielles ou métaboliques. Ce diagnostic différentiel est complexe et bien souvent, des évaluations complémentaires en neurospychologie et ergothérapie sont demandées afin d'aider à préciser le diagnostic. Si les troubles du geste moteur s'explique davantage par un autre diagnostic médical (déficience intellectuelle, trisomie 21, trouble envahissant du développement par exemple), on parle alors de troubles praxiques associés plutôt que de dyspraxie.

    Le suivi est de longue haleine, car il nécessite diverses prises en charge.

    Généralement psychomotricien ou ergothérapeute sont les reéducateurs de première instance. Il convient après, selon les résultats des bilans (orthophoniques, neuro-visuels réalisés par les orthoptistes), de compléter (sans surcharger) pour améliorer la situation. Il existe également des approches à base de prismes et de semelles orthopédiques, qui relève plutôt du traitement des syndromes de déficience posturale.

    Scolarisation

    Pour la plupart des enfants dyspraxiques,la scolarisation représentera un défi important. Les difficultés de manipulation des outils scolaires (gomme à effacer, règle, ciseau et autres), à l'écriture (dysgraphie), en dessin et dans les activités motrices(éducation physique) interfèrent avec les apprentissages de l'enfant et sa réussite.

    Les lois sur l'instruction publique favorise désormais l'inclusion de l'enfant dyspraxique en classe ordinaire. Pour palier les incapacités de l'enfant, certaines tâches scolaires seront donc réaménagées de façon à compenser ou même contourner les obstacles à l'apprentissage. L'élaboration d'un plan individualisé de scolarisation sera une étape importante de ce processus, car il permettra d'identifier les limitations de l'enfant ainsi que la mise en place de solutions adaptées au profil d'incapacités du jeune.

    Les élèves montrant des difficultés plus marquées peuvent bénéficier de l'aide d'une personne en classe - auxiliaire de vie scolaire (France) ou éducatrice spécialisée (Québec). Cette personne réalisera certaines tâches à la place de l'enfant comme la prise de note, la préparation des photocopies ou encore adaptera le matériel d'études ou révisera certaines matières avec l'enfant. L'octroi de cette aide dépend du degré d'incapacités de l'enfant et doit généralement faire l'objet d'une demande aux instances scolaires.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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